Une des responsabilités très importantes des organisations de la Fédération Française des Échecs, Fédération, Ligue, Comités et clubs est d’assurer la formation des cadres : dirigeants des clubs, formateurs et animateurs, entraineurs, arbitres. Cette obligation de formation des cadres de toutes les fédérations sportives est stipulée dans le code du sport à l’article L211-2.

La formation, un atout pour la valorisation et le développement des échecs !

La ligue, avec les comités ou les clubs, propose régulièrement des stages de formation d’animateurs ou d’arbitres et en finance une partie. Nous pouvons également nous rapprocher du CROS, des CDOS et des Directions de la Jeunesse et du Sport qui proposent également diverses formations utiles au développement de notre discipline.
Je rappelle également que les arbitres sont indispensables à l’organisation de nos compétitions. À ce propos, le règlement fédéral du Championnat de France par équipes (article 2.4) oblige les clubs à avoir un arbitre parmi leurs membres : « En Top 12, NI et NII, un arbitre fédéral Élite, d’Open ou de Club, en NIII et NIV, un arbitre fédéral Élite, d’Open ou de Club ou stagiaire ». Je souligne que cette obligation ne doit pas être prise comme une contrainte, mais comme un critère de qualité de nos compétitions. Gestion des clubs, formation d’animateurs, d’entraineurs et d’arbitres, la Ligue participe financièrement à l’organisation de stages de formation ainsi que le précise le document sur les aides financières (http://echecs-occitanie.com/IMG/pdf/2017.09.24_cd_cr.pdf) : sur ce chapitre, le budget de la ligue prévoit 11 000 € chaque année. Il reste que les principaux acteurs de la formation sont les licenciés qui veulent participer soit à la gestion, à l’animation ou à l’arbitrage. Notre discipline, comme tous les autres sports, a besoin de cadres pour se développer et assurer les missions qui sont les siennes.

Pierre Leblic,
président de la Ligue Occitanie d’Échecs.


En quoi consiste l’apprentissage du jeu d’échecs ? Tactique, théorie, ouvertures …
Rencontre avec Nicolas Sanchez, entraineur-formateur

Formation de base à la pratique du jeu d’échecs. L’ouverture et les principes généraux du développement. La façon de commencer une partie d’échecs conditionne tout son déroulement. La méconnaissance des principes et des mécanismes de l’ouverture fait tomber le joueur inexpérimenté dans des positions perdantes dès les premiers coups.

Quel est le but de l’ouverture aux échecs ?
Le but principal et premier de toute bonne ouverture est de mettre les pièces en jeu afin d’être en mesure de répondre aux actions de l’adversaire et d’attaquer soi-même. La mise en jeu doit s’effectuer avec rapidité et efficacité. Chaque temps est important ! Les coups inutiles ne servant en rien le développement, les coups répétés d’une même pièce qui doit se replier devant les attaques adverses ou qui erre de case en case sans trouver un poste satisfaisant, les attaques prématurées avec un matériel insuffisant n’aboutissant qu’à perdre du temps, doivent être absolument exclus.

Les 4 principes fondamentaux pour bien commencer une partie
• la domination du centre,
• le développement rapide des pièces,
• la sécurité du Roi,
• la concentration de forces supérieures sur un point donné.

Les autres principes importants :
• Avancez un ou deux pions, mais pas plus. Les mouvements de pions ne sont pas des coups de développement !
• Sortez vos pièces en gardant comme objectif l’occupation et/ou le contrôle du centre.
• N’abandonnez jamais le contrôle du centre à votre adversaire !
• Sortez vos pièces mineures en premier. Le développement des Tours viendra ensuite et la Dame ne s’aventurera qu’exceptionnellement au-delà de la 2e rangée dans les premiers coups.
• Ne bougez pas plusieurs fois la même pièce dans l’ouverture. Il existe beaucoup d’exceptions à cette règle.
• Sortez les Cavaliers avant les Fous ! Pourquoi ?…Si normalement la meilleure place des Cavaliers est facile à trouver (f3 et c3 pour les blancs et f6 et c6 pour les noirs), le Fou possède plusieurs bonnes cases à sa disposition.
• Mettez votre Roi à l’abri avant de commencer les opérations actives. Il existe aussi des exceptions à cette règle.
• Complétez votre développement avant de manoeuvrer vos pièces ou d’attaquer.
• Ne partez pas à la « chasse » aux pions (surtout ceux des ailes) dans les premiers coups. Ne perdez surtout pas votre temps à capturer un pion inoffensif ; on considère que deux temps valent souvent plus qu’un pion dans l’ouverture.
• Ne sacrifiez pas de matériel sans raison, mais n’hésitez pas à investir un petit pion dans l’ouverture si vous obtenez de bonnes compensations, telles que : une grande avance de développement et la possibilité d’ouvrir des lignes ; l’éloignement pour plusieurs temps de la Dame adverse ; le déroquage du Roi adverse ou une forte attaque !
• Si vous avez une avance de développement, entreprenez quelque chose et ouvrez le jeu !
• Si vous avez un retard de développement, n’entreprenez rien, gardez le jeu fermé et rattrapez votre retard.
• Évitez de « clouer » les Cavaliers adverses (par exemple, Fg5) avant le roque de votre adversaire.
• Jouez avec un plan ! Soyez flexible ! Harmonieux ! Faites coopérer vos pièces.
• Avec les Blancs, exploitez l’avantage d’avoir un coup d’avance et tentez d’augmenter cet avantage.
• Avec les Noirs, cherchez à organiser du contre-jeu.
• Si vous êtes confronté à une ouverture inconnue, demandez-vous : quelle est l’idée de ce début ?
• Le concept moderne de l’ouverture est lié au plan d’action du milieu de partie. (Voir même, dans certains cas, jusqu’à la finale !).

CONTACT Ligue d’Échecs d’Occitanie
CROS – 7 rue André Citroën, 31130 – BALMA – T 06 86 61 73 48
francoise.cwiek@echecs-occitanie.comwww.echecs-occitanie.com

 

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