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PAROLES DE LIGUES / Ligue Midi-Pyrénées de TIR À L’ ARC

ON AIME
NOS CHAMPIONS !

Quel sportif n’a pas un jour rêvé d’être champion ? Pas champion local, susceptibles d’obtenir le label dans les prochaines années commencent
ni même régional, mais champion de France, ou mieux, champion du à préparer la montée en résultats de leurs plus jeunes licenciés par des
Monde ? En cette année olympique, qui ne voudrait pas être parmi projets d’entraînement : qui par la présence régulière d’un DEJEPS, qui
ces athlètes qui défileront à la cérémonie d’ouverture, parmi ceux qui par des stages, qui par l’achat d’un matériel évolutif pour restreindre
monteront sur les plus hautes marches des podiums, regardant avec les frais occasionnés aux familles des archers...
émotion monter le drapeau de leur pays ? Tous les jeunes concernés ne parviendront pas en haut niveau, mais
Et pour un club, quelle fierté de voir le débutant d’hier reconnu parmi l’ensemble des membres du club bénéficiera de cet élan par une
les meilleurs de la planète ! Mais qui se souvient que celui-ci a fait ses approche différente du sport, et ceux que la compétition n’intéresse
premiers pas dans le gymnase, sur le stade de telle petite commune ? pas auront tout de même la satisfaction de voir les tirs d’améliorer...
Peu sont encore dans leurs clubs d’origine ; ils ont été attirés par des Et pour les jeunes intégrés dans le dispositif, la progression qu’ils
structures au budget plus important. auront grâce à cela les aidera peut-être, plus facilement que d’autres,
Dans le tir à l’arc, les clubs qui ont des tireurs de bon niveau le doivent à franchir la barre pour entrer en Pôle Espoir.
très rarement à un « achat » (entendons par là des facilités faites à
des archers connus pour leurs résultats). Non, les archers restent dans Les pôles « France Jeunes » et « France Élite »
leur club, ou le quittent pour de meilleures conditions d’entraînement Chaque année, 2 ou 3 jeunes archers de Midi-Pyrénées font leur
(entraînements plus nombreux, horaires mieux adaptés, affinités rentrée scolaire au Pôle France Jeunes de Bordeaux. Ils ne quittent pas
particulières avec un entraîneur...). Ils le font la plupart de temps pour autant la Ligue, car une convention les lie à elle : une partie des
sans sollicitation extérieure. Parfois, il s’agit aussi pour l’archer de se frais de scolarité et des achats de matériel d’archerie est payée par la
permettre un tir par équipe, impossible dans son club d’origine trop Ligue, le jeune s’engageant à rester licencié en Midi-Pyrénées : juste
petit ou trop peu nanti en bons archers. retour sur investissement !
Les clubs ETAF
La Fédération Française de Tir à l’Arc, par sa politique, favorise le
maintien dans le club. Ainsi, un club qui désire devenir « École du Tir
à l’Arc Français » (club ETAF) doit avoir 6 jeunes compétiteurs ayant
réalisé une moyenne de points minimum. Une condition, cependant :
que ces jeunes soient licenciés depuis 3 ans dans le club. De quoi
décourager les transferts quand l’on songe que les catégories d’âge
concernées par cette disposition couvrent une période de 7 années !
On comprend, vu la difficulté d’obtention de ce label, qu’il n’existe en
2016 que 28 clubs ETAF pour l’ensemble du territoire.
Mais, les dirigeants veulent voir leur club progresser, et des actions
d’information menées par le CTR de Midi-Pyrénées Nicolas JONETTE
et par quelques membres de l’ETR (Équipe Technique Régionale) les
amènent peu à peu à s’intéresser aux moyens pouvant être mis en
œuvre pour parvenir à ces critères. C’est ainsi que plusieurs clubs

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