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COMITÉ RÉGIONAL OLYMPIQUE ET SPORTIF MIDI-PYRÉNÉES
Enquête Sports de Nature
De gauche à droite : Maxime MILLET (cabinet MOUVENS), Matthieu JOUBERT (CNOSF), Marie-France CHAUMEIL (DRJSCS) et Gilles GALY (CROS).
La restitution de l’enquête sur les sports de
nature a eu lieu le 6 décembre 2017 au siège
du CROS. Parmi les intervenants :
• Maxime Millet, consultant et chef de
projet du Cabinet Mouvens.
• Matthieu Joubert, chargé de mission
Développement Durable et Sports de
Nature au CNOSF.
• Marie-France Chaumeil, Responsable du
Pôle Sport et Développement des APS à
la DRJSCS Occitanie.
Gilles Galy (Président de la Commission des
Sports de Nature du CROS) ouvre la séance en
remerciant les participants et les intervenants.
Maxime Millet présente le diagnostic de l’enquête
qui a été menée sur les activités de sports de
nature en 2016. Elle a été réalisée pour répondre
aux problématiques liées aux sports de nature,
pour envisager un appui à la structuration de la
filière, pour faire un état des lieux et envisager le
partage des ressources existantes.
Le questionnaire a été diffusé largement auprès
des ligues, comités départementaux et clubs,
mais seules 74 réponses ont été exploitables.
Ces dernières étaient représentatives de
la proportion existante entre les acteurs
des disciplines de terre, d’air ou d’eau. Les
statistiques des pratiquants montrent toujours
que le pourcentage d’hommes reste majoritaire.
Les femmes se retrouvent essentiellement
dans l’équitation et la randonnée.
Un des freins au développement de ces
activités concerne l’emploi de personnel pour
l’encadrement.
Certaines CDESI sont inopérantes, voire inexistantes,
dans certains départements. L’évolution vers le
tourisme est limitée par l’encadrement des bénévoles.
10 ►Sports Région Occitanie n°52
Le comité de pilotage chargé de l’enquête
a retenu 6 actions prioritaires : renforcer
et élargir la commission de pleine nature,
interventions d’experts, outil de synergie,
outil de recensement, séjours pour mineurs,
accompagnement des associations pour offrir
une pratique adaptée au tourisme.
Matthieu Joubert précise que la demande en
termes de sports de nature est croissante. L’aspect
compétitif décline, les pratiquants sont plutôt à la
recherche d’une activité familiale, de bien-être,
de valorisation de soi, et Internet et les réseaux
sociaux sont une source de communication
énorme pour faire connaître les activités.
Afin de développer les activités sportives de
pleine nature, il semble nécessaire :
• d’entreprendre une démarche vers l’im-
plication des CDESI,
• de diversifier les pratiques (medicosport
santé, sport en entreprise, créneaux
parents-enfants, mixité) par le biais de
politiques sportives dynamiques des
fédérations,
• de prendre en compte la demande de
multiactivités (fin de la licence unique),
• de mettre en avant la responsabilité
sociétale des structures sportives,
• d’utiliser l’événementiel comme créateur
de valeur (permettant un apport finan-
cier). Paris 2024 va labelliser des évè-
nements extraordinaires et des camps
d’entraînement préolympiques, un appel
à candidatures sera lancé en mars 2018,
• de s’approprier les codes du numérique (le
jeu motive la pratique « gamification », des
opens data utilisables pour communiquer
par application, sur les réseaux sociaux -
voir le site Tremplin qui propose déjà de
nombreuses solutions).
Ce défi ne pourra pas être relevé sans la mise
en place de partenariats. Les projets communs
génèrent une dynamique plus intéressante et
une démarche qualité. La formation devra être
proposée à tous les niveaux. L’observation est une
nécessité afin de proposer les bonnes solutions.
Dans la salle, il est indiqué que le mouvement
sportif doit se structurer pour fonctionner
aux côtés des entreprises privées. D’une
part pour assurer son fonctionnement et
ses besoins financiers face aux baisses de
subventionnement public et d’autre part pour
former les jeunes et assurer l’entraînement
de haut niveau.
Marie-France Chaumeil remercie les interve-
nants pour l’analyse et l’exposé de l’étude qui
ont été faits.
L’État accompagnera ce réseau d’acteurs, qui
comprend, au-delà du ministère des Sports, les
CREPS, les collectivités, les fédérations, et le
mouvement olympique qui aura un rôle leader
dans le futur.
L’État souhaite faire évoluer la gouvernance
du sport. Il sera donc nécessaire de mettre en
œuvre une approche concertée, pour répondre
aux réglementations.
On peut être optimiste sur notre territoire, l’État
sera aux côtés des structures sportives pour
évoluer dans ce sens et le CNDS accompagnera
des projets construits en commun en vue des
prochains Jeux Olympiques.
Valérie Defforge (Vice-présidente du CROS)
CONTACT CROS Midi-Pyrénées
7, rue André Citroën – 31130 Balma
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Tél. : 05 34 25 13 03 - Fax : 05 61 48 00 39