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TO XIII
TO XIII,
L’AVENIR SE JOUE ENSEMBLE !
SPORTS RÉGION OCCITANIE Pyrénées Méditerranée Le haut niveau est une notion bien connue du côté du Toulouse Olympique, le
club de rugby à XIII de la Ville Rose. Comme chaque club sportif, professionnel
ou amateur, son histoire est composée de hauts et de bas. Aujourd’hui, et
depuis une quinzaine d’années, le club est lancé dans une dynamique qui n’a
pas encore atteint son apogée.
Bien souvent, le haut niveau rime avec professionnel, mais il peut également
être la voie qui mène vers le professionnalisme. Dans ce sport qu’est le rugby
à XIII, le haut niveau se situe Outre-Manche, chez nos amis anglais, où les trois insuffler cet état d’esprit guerrier à ses joueurs, leur permettant de glaner trois
premières divisions de « rugby league » sont professionnelles, contrairement
aux clubs français qui sont encore semi-pros ou amateurs. Mais s’il n’y a
que les équipes fanions et leurs encadrements qui sont professionnels au
sens propre du terme (leur activité étant rémunérée), ce sont tous les acteurs
sportifs du club qui suivent ce modèle.
Les Olympiens - Crédit Patrick CRASNIER
C’est avec la création d’une société (aujourd’hui SASP - Société Anonyme
Sportive Professionnelle) en marge de l’association, pour gérer exclusivement
l’équipe Une en 2002, que le TO XIII a choisi de prendre le virage de la
professionnalisation, prenant exemple sur ses homologues britanniques. Dans
la foulée, un Centre de Formation a été créé, permettant de couver les jeunes
talents. Le but était de postuler à la Super League (1re division anglaise et
championnat référence du rugby à XIII de l’Hémisphère Nord) puisque les instances de l’équipe Une du TO XIII (plus de 200 aujourd’hui).
fédérales anglaises souhaitaient porter de 12 à 14 le nombre de franchises et lui
redonner une dimension européenne. Alors en concurrence avec l’US Villeneuve
Johnathon FORD - Crédit Alain SOULA
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XIII et l’Union Treiziste Catalane, le club de la Ville Rose s’est vu, à la surprise
générale, refuser son dossier au profit de l’équipe qui sera plus tard les Dragons
Catalans. Le TO a continué de toquer à la porte des Anglais, mais sans succès.
C’est ainsi que le club Olympien a décidé de viser le haut niveau avant d’être
professionnel. Pour cela, les dirigeants ont fait appel à un ancien de la maison
Bleue et Blanche, Sylvain HOULES, l’un des rares Français à avoir évolué dans
les meilleurs clubs de Super League, pour prendre les rênes du TO XIII. Il a su
titres sur quatre en deux saisons, et ainsi, convaincre les Anglais d’accepter le
club dans leurs compétitions.
Aujourd’hui, le Toulouse Olympique évolue en League One, troisième échelon
anglais. En dessous de l’objectif initial, la Super League, mais c’était là, la
porte d’entrée obligatoire pour atteindre les sommets. « Un mal pour un bien »
précise Sylvain HOULES, l’occasion pour les Olympiens de découvrir petit
à petit les exigences du haut niveau avec les déplacements, une nouvelle
mentalité de jeu, des arbitres inédits. Le TO a franchi un cap, et cela n’est pas
près de s’arrêter !
Sébastien PLANAS est le capitaine de l’équipe fanion du Toulouse Olympique
depuis la saison 2013/2014, celui qui a mené ses coéquipiers durant l’une de
ses périodes les plus fastes dans les compétitions Françaises, en remportant
deux championnats nationaux consécutifs (2013/2014 et 2014/2015) et
une Coupe de France Lord Derby (2013/2014).
Sébastien PLANAS - Crédit Patrice PETREAU
Au club depuis 2006, il est le mieux placé pour parler de la professionnalisation
du club Olympien.
Entretien avec le joueur ayant joué le plus de matchs sous les couleurs
Le Toulouse Olympique ne cesse de se développer et de viser
les sommets. Comment faites-vous pour trouver encore la
motivation pour mener l’équipe vers ces objectifs ?
Depuis que j’ai été nommé capitaine, je prends mon rôle très au sérieux,
je dois donner l’exemple et initier chaque dynamique au groupe. Je suis le
premier à devoir faire des efforts supplémentaires, et indirectement, cela me
rend meilleur aussi.
Même si les saisons défilent, ma motivation est toujours intacte, car d’une
année sur l’autre, les défis sont différents. Chaque saison est unique en elle-