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et qui même si ses objectifs premiers peuvent être différents, procurent d’entretien, nombreux/euses sont les adeptes du sport santé à pratiquer
également du bien-être à ceux qui en font ? « La notion de sport de en solitaire ou hors des associations et fédérations sportives… Pas
compétition opposée à celle de sport loisir est un peu erronée ”, répond question de les blâmer explique Martine Favier-Pothet : « Le fait de
Martine Favier-Pothet, « la compétition peut s’inscrire dans un sport pratiquer en solo ne doit pas être diabolisé ! Une quantité de personnes
loisir, on le fait parce que cela nous fait plaisir ; par exemple, le volley- ne peut pas faire d’activités physiques sportives dans des clubs pour
semaine, le foot autoarbitré à 7 sont des formes de compétition où les diverses raisons (horaires de travail compliqués, vie de famille à gérer,
pratiquants recherchent le plaisir avant tout. » etc.). » Mais quid de la création de vie associative ? Pour quelques
amateur/rices du sport santé, elle n’est pas la priorité première. Coureur
Peut-être jugée inutile par certain-e-s, cette différence de définition est de 27 ans, Romain assure, par exemple, faire du running pour « entretenir
importante aux yeux d’un public souhaitant pratiquer pour des raisons sa forme et se fixer des challenges sportifs et non pour se faire des
de santé, mais dont le terme « sport », et l’environnement qu’il peut amis ». Pour d’autres en revanche, la vie associative fait pleinement partie
entrainer (la compétition, les résultats) lui sont totalement inconnus… « Il du processus de sport santé. Inscrit dans une équipe de football vétérans
faut bien comprendre que pour les sédentaires, la performance constitue en Fédération française de football après des années d’arrêt, Etienne a
une réelle barrière qui tient à distance, qui fait peur », estime ainsi Thierry rejoint son club pour « recommencer à se dépenser et à rencontrer de
Maquet. « Si on assimile l’activité physique au sport, l’incertitude sur ce nouvelles personnes ». « Le bien-être ne correspond pas à la perte de
qui va leur être demandé les amènera à ne pas aller intuitivement vers quelques kilos ou à une meilleure circulation sanguine », enchaine-t-il.
ce genre de proposition et donc nous risquons de rater notre cible. Il faut « C’est un tout. »
souligner plutôt les avantages de l’activité physique auprès de ces gens
: elle est adaptée à leur niveau, et non l’inverse, voire à leur pathologie si Depuis plusieurs années, les fédérations sportives ont commencé à
besoin est. Et pour eux, elle constitue un outil irremplaçable pour qu’ils prendre la mesure de ce que représente (et va représenter) le sport
accèdent au bien- être sans recourir à d’autres jugements que leurs santé. Plus qu’une vulgaire manne d’adhérent es, il pourrait également
propres besoins. » faire évoluer les mentalités si ses différent-e-s acteurs/rices travaillent
dessus de manière intelligente.
Quid de la vie associative ?
Pour un sport santé… populaire !
Si les seniors n’hésitent pas à s’inscrire dans des clubs pour découvrir
des APS comme la marche nordique, la randonnée et la gymnastique Antoine Aubry et Nicolas Kssis
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Sports Région Hauts de France n°18 ►59
